« Yentele. Comme un cri, le mot embrasse une écriture ».
« Un dialogue entre la matière textile brute et le geste pictural ». 
- Cécile Vaiarelli
 
« Au commencement, il y a la toile. Une simple trame (…) Le défaut de la pièce de lin ancien est le point de départ de chaque oeuvre (…) Il s’agit de recouvrir par la peinture puis la broderie à la manière d’un palimpseste, ces manuscrits constitués d’un parchemin dont on fait disparaître les inscriptions pour pouvoir y écrire à nouveau ».
- Cécile Vaiarelli
 
« Pourquoi le lin ancien ? Le lin ancien me parle. Il a son histoire, que j’ignore, son toucher, sa matière, son tissage. Bruts. Ses traces, son humanité. C’est un parchemin à lire, relire, réécrire. Il pourrait aussi être tendu sur châssis. Ne pas le tendre, c’est lui laisser sa nomadité. Mon travail est nomade. Un arte povera qui s’emporte, se roule ».
« Je ne pense pas en terme de dessin mais d’épaisseur, de rugueux, d’opaque, de dense. Le tissu boit la peinture, le pinceau accroche le tissu. Une écriture nouvelle se fixe sur une écriture ancienne, marquée par le temps, la rouille, la décoloration ».
- Yentele
 
Yentele vit et travaille entre Paris et la Charente.