« Le plus satisfaisant est de tout créer soi-même, du début à la fin. De l'idée au dessin abouti, il s’agit de retranscrire l'aspect de surface (matière) souhaité, grâce à la liberté du travail à la main. ''La vie d’atelier'' est une bibliothèque ouverte : assumer un choix esthétique, émotionnel, laisser la trace de l'outil comme une parole, une écriture sur la matière. Ma quête est celle de la bonne conception de l’objet créé : choisir la matière première, la rendre unique par la forme dans l'espoir d'augmenter sa vibration, son énergie ! »
- Thomas Duriez
 
Dès son plus jeune âge Thomas Duriez développe une sensibilité artistique qui se concrétise rapidement par une forte envie de maîtriser un savoir-faire. Il décide donc de suivre un enseignement technique du travail du métal auprès des compagnons, formation qu'il complète par un brevet de maîtrise en ferronnerie d'art (Ecole internationale de Muizon) avant de se lancer à son propre compte à l'âge de 24 ans. Parmi ses premiers projets, il cite notamment la restauration de mobiliers de Pierre Chareau et évoque la collaboration marquante avec Anne et Vincent Corbière (galerie du passage) avec qui il tisse un échange sincère sur l’esthétique et le savoir-faire. 

Parallèlement, il commence un fond de documentation sur les décorateurs du 20e siècle, collection d'ouvrages qu'il continue encore aujourd'hui. Ce fond est pour lui une source de savoir et d’inspiration inépuisable. C’est par les livres et cet apprentissage autodidacte de l’histoire de l’art qu’il découvre également l’exercice de la peinture. Thomas est un peintre prolifique et sa pratique picturale a une place à part entière dans son corpus artistique.
En 2012, il commence à dessiner ses propres pièces. En 2016, Armel Soyer présente pour la première fois en galerie et sur les salons internationaux (PAD, Design/ Basel) sa collection de mobilier RING. Cette collection témoigne de l’intérêt de Thomas Duriez pour les lieux architecturaux magistraux comme les cathédrales, les églises romanes ou les lieux de culte néolithique, emplacements spirituels qui s’organisent autour d’un point précis, expression du sacré. Ses créations révèlent son goût pour le travail de la matière brute et des finitions minutieuses.

Les pièces de Thomas Duriez font aujourd’hui partie de collections privées internationales et on le retrouve régulièrement dans la presse spécialisée.